J’ai connu l’existence de l’apprentissage lorsque j’étais en BTS et que je me renseignais sur la poursuite de mes études en Communication. A la sortie du Bac général, je connaissais mal ce système, pensant qu’il n’était pas approprié à la poursuite de longues études. Nous n’avons pas été assez informés à ce sujet au lycée. Je pense que l’apprentissage est encore perçu négativement par les étudiants qui souhaitent poursuivre un long cursus.
Après mon BTS, j’ai ressenti le besoin de travailler tout de suite. Cependant, je voulais continuer mes études et aller jusqu’au fameux BAC+5. L’alternance s’est donc présentée comme la solution idéale. De plus, c’était un bon moyen de financer la suite de mes études tout en ayant une réelle place en entreprise.
Le premier avantage est avant tout l’expérience. Aujourd’hui je peux mettre en avant 3 ans d’expérience en agences évènementielles et de publicité à seulement 24 ans ce qui est, je pense, un réel atout. Lorsqu’elles voient le mot « stage » sur un CV, les entreprises peuvent parfois penser (à tort) que le candidat n’a eu que peu de responsabilités. En alternance en revanche, il est tout de suite induit que le candidat était considéré comme un salarié, comme un membre à part entière de l’entreprise, avec des objectifs à réaliser et des responsabilités.
Le fait d’avoir un salaire est un avantage non négligeable également !
Dans le domaine de la communication, l’avantage principal est de pouvoir mettre en pratique ce que l’on étudie en cours. C’est probablement le cas pour tous les domaines, mais la communication est un domaine très vaste avec une multitude de métiers et il est facile de s’y perdre. La clé, c’est le temps passé en entreprise. Dans un stage de quelques mois, on peut se faire une idée faussée (qu’elle soit bonne ou mauvaise) de ce qu’est vraiment le métier.
L’alternance m’a permis de savoir concrètement la direction que je voulais prendre dans ma carrière.
La principale difficulté de l’apprentissage selon moi est d’arriver à jongler entre les attentes de l’entreprise et celles de l’établissement de formation.